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 Taxe foncière sur les propriétés bâties

 

Le budget des communes, intercommunalités et des départements est financé en partie par la taxe foncière sur les propriétés bâties, qui contribue ainsi au développement des équipements collectifs et des services proposés.

 

En tant que propriétaire, usufruitier ou fiduciaire d’un immeuble bâti, vous devez acquitter cette taxe chaque année.

Toutefois, pour certaines constructions, vous pouvez bénéficier d’exonérations temporaires de 2, 10, 15, 20, 25 ou 30 ans.

Les personnes âgées ou en situation de handicap, de condition modeste, peuvent aussi bénéficier de réductions de la taxe foncière sur les propriétés bâties pour leur habitation principale.

 

 

 

Qui paye l'impôt ?

               

 

Les propriétaires mais aussi les différents titulaires de droits spéciaux comme les usufruitiers ou fiduciaires d’un immeuble bâti sont soumis à la taxe foncière sur les propriétés bâties.

 

 

Les immeubles bâtis désignent les constructions et bâtiments élevés au-dessus du sol ou construits en sous-sol.

Pour les particuliers, il s’agit essentiellement des locaux d’habitation et des parkings dont ils sont propriétaires, qu’ils soient ou non occupants des lieux.

Les bâtiments commerciaux, industriels ou professionnels sont également imposés à la taxe foncière.

 

Les immeubles doivent :

être fixés au sol : on ne doit pas pouvoir les déplacer sans les démolir. C’est le cas si la construction repose sur des fondations ou qu’elle est reliée à une assise en maçonnerie incorporée au sol ;

présenter le caractère de véritables constructions.

En conséquence, les caravanes et baraquements mobiles sont le plus souvent exonérés, sauf s’ils sont fixés par des attaches en maçonnerie.

 

D’autres biens sont également soumis à la taxe foncière sur les propriétés bâties  :

les installations industrielles ou commerciales (hangars, ateliers, cuves, silos…) ;

les terrains et sols formant les dépendances immédiates des constructions et des immeubles d’habitation ;

les terrains à usage commercial ou industriel (chantiers, lieux de dépôt de marchandises…) ou utilisés, dans certaines conditions, pour la publicité ;

les bateaux utilisés en un point fixe et aménagés pour l’habitation , le commerce ou l’industrie

 

Les propriétés exonérées

 

Certains bâtiments sont exonérés de taxe foncière, comme les bâtiments ruraux affectés de manière exclusive et permanente à un usage agricole (granges, écuries, greniers, caves, celliers, pressoirs…).

Les bâtiments ne servant plus à une exploitation rurale et qui ne sont pas affectés à un autre usage sont également exonérés même s’ils sont destinés à l'exercice d'une activité de production d'électricité d'origine photovoltaïque.

               

 

 

Comment est calculée la taxe ?

 

               

La taxe foncière sur les propriétés bâties est établie dans la commune où est situé l’immeuble. Vous recevez donc des avis d’imposition différents pour chaque commune dans laquelle votre bien est taxable et pour chaque chaque centre des finances publiques (trésorerie ou service des impôts des particuliers) dont vous dépendez.

 

Elle est établie pour l’année entière d’après la situation au 1er janvier de l’année d’imposition.

Ainsi, par exemple, en tant que propriétaire au 1er janvier, vous devez la taxe foncière pour l’année entière, même si vous vendez le bien au cours de cette même année.

 

Si vous avez apporté des améliorations à votre construction (d’où une augmentation de sa valeur locative) en cours d’année, elles ne seront prises en compte que l’année suivante, au 1er janvier.

 

 

La base d’imposition

Le  revenu cadastral constitue la base d’imposition.

Il est égal à la valeur locative cadastrale diminuée d’un abattement de 50 %.

La valeur locative cadastrale (VL 70) correspond à un loyer annuel théorique que le propriétaire pourrait tirer du bien s’il était loué. Ce loyer est ensuite actualisé et revalorisé.

L’abattement forfaitaire de 50 % permet de prendre en compte les frais de gestion, d'assurance, d'amortissement, d'entretien et de réparation.

 

 

Les taux

Les taux, appliqués à la base d’imposition, sont votés par les collectivités territoriales : communes, intercommunalités et départements.

 

 

 

Quelles déclarations déposer ?

 

               

Des déclarations doivent être souscrites lorsque de nouvelles constructions sont réalisées, ou que des constructions existantes sont transformées, restaurées ou aménagées (voir ci-dessous).

En dehors de ces événements, vous n’avez pas de déclaration annuelle à souscrire.

 

Vous êtes informé par un avis d’imposition du montant de la taxe due.

 

Les différentes déclarations

 

S’il s’agit d’une construction nouvelle ou d’une reconstruction, vous devez en fonction de l’affectation réservée à cette construction, utiliser l’un des modèles d’imprimés suivants :

- H1 pour les maisons individuelles (locaux à usage d'habitation ou professionnel et dépendance) ;

- H2 pour les appartements (locaux à usage d'habitation ou professionnel et dépendance) ;

- ME pour les locaux d’habitation, professionnels ou commerciaux de caractère exceptionnel et dépendance ;

- U pour les établissements industriels imposés selon un régime réel et dépendance ;

- CBD pour les locaux commerciaux et biens divers ordinaires, établissements industriels et dépendance (régime du forfait).

 

Pour les changements de consistance des immeubles existants (les démolitions partielles ou totales, les surélévations...) et les changements d’affectation (logement transformé en local commercial par exemple), vous devez utiliser un imprimé modèle IL (addition de construction).

Cependant, pour les changements d’affectation transformant un bâtiment rural (par exemple : grange transformée en maison ou appartement), vous devez utiliser l’imprimé prévu pour les constructions nouvelles H1, H2, ME, U ou CBD selon la conversion.

 

Vous trouverez ces imprimés dans les centres des finances publiques (services des impôts des particuliers, centres des impôts fonciers), les mairies et sur ce site.

 

Lors de certains changements, des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties peuvent vous être accordées (toutefois l’exonération pourra n’être que partielle si la commune ou l’EPCI a par voie de délibération supprimé l’exonération de la part perçue à leur profit). Pour en bénéficier, vous devez obligatoirement déposer ces déclarations.

               

 

 

Où et quand déposer les déclarations ?

 

               

Vous devez déposer ces déclarations :

  • au centre des finances publiques (service des impôts des particuliers ou centre des impôts foncier) du lieu de situation des biens ;

 

  • dans les 90 jours de l’achèvement de la construction ou de la réalisation définitive du changement de consistance ou d’affectation (achèvement des travaux…).

 

Une construction est considérée comme achevée, dès que l’état d’avancement des travaux en permet une utilisation effective, même s’il reste encore des travaux d’aménagement intérieurs à effectuer.

 

Attention, le bénéfice des exonérations est subordonné à ce dépôt :

  • si vous ne déposez pas, vous perdez le bénéfice de l’exonération ;

 

  • si la déclaration est souscrite hors délai, l’exonération ne peut vous être accordée que pour la période restant à courir après le 31 décembre de l’année suivant celle du dépôt de la déclaration.

 

Exemple de l'exonération de 2 ans :

Pour un propriétaire dont l'habitation est achevée le 3 mars 2015, le délai de 90 jours expire le 1er juin 2015.

1- Si vous déposez la déclaration le 15 mai 2015, vous êtes donc dans les délais et exonéré de taxe foncière pour 2016 et 2017.

2- Si vous déposez la déclaration le 15 décembre 2015, vous êtes alors hors délai : la taxe foncière sera établie pour 2016. Vous pourrez bénéficier de l’exonération en 2017. Vous aurez perdu un an d'exonération.

3- Si vous déposez la déclaration le 4 janvier 2016, vous êtes toujours hors délai : la taxe sera due pour 2016 et 2017. La période d’exonération se terminant le 31 décembre 2017, vous perdez le bénéfice de l’exonération.

 

Les acquéreurs d’appartements ou de maisons individuelles devenus propriétaires après l’achèvement de la construction, disposent d’un délai de 90 jours à compter de l’acquisition pour remplir la déclaration si celle-ci n’a pas été effectuée antérieurement par le constructeur. Mais la période d’exonération est calculée à partir de l’année qui suit la date d’achèvement des travaux.

               

 

 

Comment payer votre impôt ?

 

               

Vous pouvez choisir entre différents moyens de paiement :

  • le paiement direct en ligne : vous pouvez l’utiliser à chaque échéance. Vous pouvez payer jusqu’à 5 jours après la date limite de paiement indiquée sur votre avis d’impôt et votre compte bancaire ne sera débité que 10 jours après. Vous pouvez modifier le montant à payer et vos coordonnées bancaires.
  • le paiement par smartphone :
  • votre avis d'impôt comporte un flashcode : téléchargez gratuitement l’application « Impots.gouv » sur App Store,  Google Play ou Windows Phone Store, flashez votre code et laissez-vous guider. Vous bénéficiez des mêmes délais et modalités que pour le paiement direct en ligne. Vous pouvez modifier le montant à payer et vos coordonnées bancaires.
  • le prélèvement à l'échéance : vous n’avez plus à vous soucier de vos échéances de paiement et votre compte bancaire est débité 10 jours après la date limite de paiement.  Vous pouvez adhérer jusqu’au dernier jour du mois qui précède la date limite de paiement. Attention : passé ce délai, votre adhésion ne sera prise en compte que pour votre prochaine taxe foncière et vous devrez alors régler l'impôt reçu par un autre moyen de paiement.
  • le prélèvement mensuel : vous n’avez plus à vous soucier de vos échéances de paiement et vous étalez le paiement de votre impôt sur 10 mois.

- si vous adhérez avant le 30 juin, les prélèvements commenceront le mois suivant votre inscription ;

- si vous adhérez entre le 1er juillet et le 15 décembre, votre compte sera prélevé à partir du 15 janvier  2016 ;

- si vous adhérez entre le 16 et le 31 décembre, votre compte sera prélevé à partir du 15 février  2016.

  • le TIP (titre interbancaire de paiement), à envoyer en utilisant l’enveloppe retour.
  • le virement bancaire.
  • le chèque (notamment pour payer un montant différent de celui figurant sur le TIP), à envoyer en utilisant l’enveloppe retour et en joignant le TIP pour servir de référence.
  • le paiement en espèces dans la limite de 300 € au guichet de votre centre des finances publiques.
  • pour  tout montant supérieur à un seuil visé à l'article 1681 sexies-2 du code général des impôts, vous devez obligatoirement payer directement en ligne ou adhérer au prélèvement à l’échéance. Ce montant est de 30 000 € en 2015.